La satiété : bien plus qu’une question de ventre plein
- Natalia Roncari

- 14 oct.
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 oct.
Comment fonctionne la satiété ?
La satiété, c’est ce signal intérieur qui vous fait dire « j’ai assez mangé ». Ce n’est pas seulement l’absence de faim, mais un état précis où le corps a reçu l’énergie et les nutriments dont il avait besoin, et en informe le cerveau.
Ce dialogue permanent entre le système digestif, les hormones et le cerveau commence dès les premières bouchées.
Lorsque l’estomac se remplit, il se dilate et envoie, via le nerf vague, un message au cerveau : « stop, c’est bon ». Ce signal met environ 20 minutes à être perçu.
D’où l’importance de manger lentement : poser les couverts entre deux bouchées, bien mâcher, respirer. Cela laisse au corps le temps d’activer ce frein naturel à l’appétit.
La satiété : bien plus qu’une question de ventre plein
Mais la satiété ne dépend pas que du volume
dans l’estomac. Elle repose aussi sur un jeu d’hormones.
La leptine, sécrétée par les cellules graisseuses, indique au cerveau que les réserves d’énergie sont suffisantes.
L’insuline, libérée après le repas, facilite l’entrée des nutriments dans les cellules et aide à calmer l’appétit.
Le peptide YY (PYY), produit par l’intestin après un repas, surtout riche en protéines, renforce la sensation de plénitude.
Des études ont montré qu’un repas riche en protéines de qualité (comme les œufs, le poisson ou les légumineuses) augmente la production de PYY et prolonge la satiété.
Enfin, tout cela est orchestré par l’hypothalamus, une petite zone du cerveau qui analyse les signaux venus de l’estomac, du sang et des tissus adipeux pour décider s’il faut continuer ou non à manger.
Des repas équilibrés, associant fibres, protéines et bonnes graisses, favorisent une satiété stable et une relation apaisée avec l’alimentation. À l’inverse, les aliments riches en sucres rapides perturbent ces signaux et entretiennent les fringales.
💭 Quand les émotions brouillent la satiété
La faim émotionnelle contourne les signaux naturels qui indiquent au cerveau qu’il est temps d’arrêter de manger.
Sous l’effet du stress, de la fatigue, de la tristesse ou de l’ennui, le cerveau active ses circuits de la récompense : on recherche alors une stimulation dopaminergique – autrement dit, une dose de plaisir rapide.
Résultat : on mange pour se réconforter, pas parce qu’on a réellement faim.
C’est ce qui explique ces envies soudaines d’aliments sucrés ou gras après une journée difficile : ils procurent un bien-être immédiat, mais de courte durée.
Pour en sortir, il faut d’abord identifier les déclencheurs : notez les situations qui précèdent ces envies, observez vos sensations physiques (tension, vide, fatigue) et vos émotions associées.
Ensuite, testez une autre réponse : marcher quelques minutes, respirer profondément, écouter de la musique, boire un grand verre d’eau… Ces gestes simples suffisent souvent à apaiser l’émotion sans passer par la nourriture.
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Et souvenez-vous :
ce que vous prenez pour de la faim peut parfois être de la déshydratation.
Avant de grignoter, buvez un grand verre d’eau et attendez quelques minutes — vous saurez vite si c’était vraiment de la faim ou juste un besoin d’apaisement.
Tous les aliments ne rassasient pas de la même façon
Certains aliments calment la faim durablement, d’autres beaucoup moins. Tout dépend de leur composition.
Les protéines (œufs, poisson, tofu, légumineuses…) sont les plus rassasiantes. Elles stimulent la production d’hormones (PYY et GLP-1) qui freinent naturellement l’appétit.
Les fibres des légumes, fruits entiers et céréales complètes ralentissent la digestion et stabilisent la glycémie, ce qui évite les fringales.
Les bonnes graisses (avocat, noix, huile d’olive, huile de poisson…) prolongent aussi la sensation de plénitude en ralentissant la vidange de l’estomac.

⚠ Les sucres rapides, au contraire (boissons
sucrées, pâtisseries, pain ou riz blanc), font grimper puis chuter brutalement la glycémie — et la faim revient vite !
🌾 Les céréales et pseudo- céréales les plus rassasiantes
L’avoine et l’orge : riche en bêta-glucanes
Le quinoa : riche en protéines et en magnésium
Le sarrasin : sans gluten, riche en protéines et en rutine (un antioxydant)
Le petit épeautre : pauvre en gluten, riche en fibres
Les lentilles et pois chiches : leur duo fibres + protéines prolonge nettement la satiété.
La charge glycémique : un repère utile
La charge glycémique (CG) indique à quelle vitesse et dans quelle mesure un aliment fait monter la glycémie, en tenant compte à la fois du type et de la quantité de glucides.
Plus la CG est élevée, plus la glycémie monte vite… et redescend vite, relançant la faim. Pour rester rassasié, privilégier les aliments à charge glycémique basse ou modérée : légumes, fruits entiers, légumineuses, céréales complètes.
🍎 Exemple : une pomme (CG basse) rassasie mieux et plus longtemps qu’un jus de pomme (CG élevée), même si les deux viennent du même fruit.
🟢 Basse CG : < 10
🟡 Moyenne CG : 10–19
🔴 Élevée CG : ≥ 20
👉 Astuce satiété : plus la charge glycémique est basse, plus l’énergie est libérée lentement — et plus la faim reste à distance.
Pour renforcer l’effet rassasiant
d’un repas, associer un légume fibreux à un fruit entier riche en pectine : choux, brocoli + pomme, artichaut + poire, carotte + orange.
Ajouter les graines et les oléagineux dans les salades ou en encas.
Les fibres solubles et
insolubles se complètent et calment la faim durablement.
Les protéines maigres
mécanisme d’action sur la leptine
Les protéines maigres (œufs, poisson blanc, volaille, légumineuses, tofu…) soutiennent la leptine par plusieurs mécanismes :
Stabilisation de la glycémie

→ Les protéines ralentissent l’absorption des glucides et évitent les pics d’insuline.
Or, un excès d’insuline favorise la résistance à la leptine.
En limitant ces variations glycémiques, les protéines contribuent à maintenir une bonne sensibilité à la leptine.
Stimulation des hormones de satiété
→ Les repas riches en protéines augmentent la production de PYY et GLP-1, deux hormones intestinales qui renforcent la satiété et facilitent le travail de la leptine sur le cerveau.
Préservation de la masse musculaire
→ Un bon capital musculaire améliore la dépense énergétique au repos, ce qui aide le corps à mieux utiliser ses réserves et donc à rééquilibrer la leptine.
Réduction de l’inflammation métabolique
→ Une alimentation riche en protéines maigres, associée à des fibres et de “bonnes graisses”, diminue l’inflammation chronique de bas grade, souvent responsable d’une résistance hormonale (dont celle à la leptine).
Les fibres qui rassasient et qui soignent
Toutes les fibres ne se valent pas : certaines agissent surtout sur le transit, d’autres sur la satiété, la glycémie ou le microbiote.
Les connaître permet de mieux choisir ses aliments et de profiter pleinement de leurs bienfaits.
🔹 Les bêta-glucanes — les fibres qui apaisent la faim
Présents surtout dans l’avoine et l’orge, les bêta- glucanes forment un gel visqueux dans l’estomac. Ils ralentissent la digestion, prolongent la satiété et limitent les pics de glycémie après les repas.
Ils contribuent aussi à réduire le cholestérol sanguin.
👉 On les trouve dans : flocons d’avoine, orge perlé, son d’avoine.

🔹 Les pectines — les fibres “prébiotiques” des fruits
Les pectines se gélifient en présence d’eau et nourrissent les bonnes bactéries intestinales.
Elles adoucissent la digestion, stabilisent la glycémie et procurent un effet coupe-faim naturel.
👉 Présentes dans : pomme (surtout la peau), poire, agrumes, coing, prune, carotte.

Les mucilages — les fibres douces et réparatrices
Ces fibres gélatineuses forment un film protecteur pour la muqueuse digestive, tout en favorisant la satiété.
Elles sont idéales pour les intestins sensibles ou irrités.
👉 On les trouve dans : graines de chia, graines de lin, psyllium, figue sèche.
🔹 La lignine et la cellulose — les fibres “balais” Insolubles, elles stimulent le transit et augmentent le volume du bol alimentaire.
Elles sont utiles pour prévenir la constipation et procurent une sensation de plénitude.
👉 Présentes dans : son de blé, légumes verts, choux, fruits à coque, peau des fruits et légumes.
💡 Le bon équilibre
Associer plusieurs types de fibres dans la même journée permet de cumuler leurs effets :
Bêta-glucanes + pectines : pour une satiété durable et une glycémie stable.
Mucilages + lignine : pour un intestin apaisé et un bon transit.
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Maîtriser la leptine : l’hormone qui dit “stop” à la faim
La leptine, sécrétée par les cellules graisseuses, informe le cerveau que les réserves d’énergie sont suffisantes.

2. Quand elle fonctionne bien, elle aide à stabiliser le poids et à réguler naturellement l’appétit.
Mais le stress, le manque de sommeil ou une alimentation déséquilibrée peuvent perturber sa sensibilité. Voici comment la soutenir :
💤 Dormir suffisamment — Un bon sommeil (7 à 8 h par nuit) restaure la sensibilité à la leptine et réduit les fringales.
🍳 Manger des protéines à chaque repas — Elles favorisent la satiété et limitent les pics d’insuline, qui brouillent le signal de la leptine.
🥗 Privilégier les aliments à faible charge glycémique — Légumineuses, céréales complètes, légumes et fruits entiers stabilisent la glycémie et évitent la “résistance à la leptine”.
🥑 Ajouter de bonnes graisses — Oméga-3, huile d’olive, avocat, noix et poissons gras améliorent la communication entre leptine et cerveau.
🚶♀ Bouger chaque jour — L’activité physique augmente la sensibilité à la leptine et soutient l’équilibre hormonal global.😌 Réduire le stress — Le cortisol chronique freine l’action de la leptine. Pratiquer la respiration, la marche en nature ou la cohérence cardiaque aide à l’apaiser.
🥤 Limiter les sucres ajoutés et les produits ultraransformés — Ils perturbent les signaux de satiété et entretiennent la faim artificielle.
🍵 Hydrater régulièrement — La déshydratation peut être interprétée comme une fausse faim.
🧘♀ Manger en pleine conscience — S’accorder du temps pour savourer et écouter ses signaux internes renforce la régulation naturelle.
🌿 Soutenir la leptine par la micronutrition — Le zinc, le magnésium, la vitamine D et les oméga-3 participent à une meilleure communication hormonale.
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Searing the Beef
Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.
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Searing the Beef
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Searing the Beef
Sear beef fillets on high heat for 2 minutes per side to form a golden crust. Let it cool before proceeding to keep the beef tender.
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Searing the Beef
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Notes



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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.



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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.



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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.



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Season the good fresh beef fillets with salt and black pepper. Heat olive oil in a pan over high heat and sear the fillets for 2 minutes per side until it fully browned. Remove the beef from the pan and brush with a thin layer of mustard. Let it cool.
Instructions
Quality Fresh 2 beef fillets ( approximately 14 ounces each )
Quality Fresh 2 beef fillets ( approximately 14 ounces each )
Quality Fresh 2 beef fillets ( approximately 14 ounces each )
Beef Wellington

Beef Wellington
Fusion Wizard - Rooftop Eatery in Tokyo
Author Name

Beef Wellington is a luxurious dish featuring tender beef fillet coated with a flavorful mushroom duxelles and wrapped in a golden, flaky puff pastry. Perfect for special occasions, this recipe combines rich flavors and impressive presentation, making it the ultimate centerpiece for any celebration.
Servings :
4 Servings
Calories:
813 calories / Serve
Prep Time
30 mins
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